Actualités: Presse spécialisée

Analyse de gène candidat de la réaction au méthylphénidate dans le trouble du déficit de l'attention/hyperactivité

Source: Journal of American Academy of Child & Adolescent Psychiatry. 48(12):1155-1164 / Date: Décembre 2009 / Catégorie: Presse spécialisée

Auteurs : McGOUGH, JAMES J.; McCRACKEN, JAMES T.; LOO, SANDRA K.; MANGANIELLO, MARC; LEUNG, MICHAEL C.; TIETJENS, JEREMY R.; TRINH, THAO; BAWEJA, SHILPA; SUDDATH, ROBERT; SMALLEY, SUSAN L.; HELLEMANN, GERHARD; SUGAR, CATHERINE A.

Résumé :

Objectif : Cette étude examine le rôle potentiel de gènes candidats dans la modération des effets du traitement au méthyphénidate (MPH) dans le trouble du déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH).

Méthode : Quatre-vingt deux sujets avec TDAH âgés de 6 à 17 ans ont participé à un essai prospectif, en double aveugle, avec contrôle placebo, doses multiples et titrage croisé de MPH à libération immédiate trois fois par jour. Les sujets ont été évalués à partir de différentes notations parentales et cliniques et d'un test mathématique en laboratoire. La réduction de données basée sur l'analyse des principaux composants a identifié une efficacité dérivée statistiquement ainsi que des effets secondaires.

Résultats : La réaction aux symptômes du trouble du déficit de l'attention/hyperactivité était prédite par des polymorphismes VNTR dans l'intron 2 du transporteur de sérotonine (SLC6A4) (p =.01), avec une tendance pour la catéchol-O-méthyltransférase (COMT) (p =.04). Les interactions gène/dose ont été notées sur les résultats mathématiques du test pour le promoteur du récepteur dopaminergique D4 (DRD4) (p =.008), le VNTR dans l'exon 3 du DRD4 (p =.006), et le polymorphisme d'insertion/délétion du promoteur (5HTTLPR) de SLC6A4 (p =.02). L'irritabilité était prédite par COMT (p =.02). Les symptômes végétatifs étaient prédits par 5HTTLPR (p =.003). Aucun effet significatif n'était remarqué pour le transporteur de dopamine (SLC6A3) ou la protéine synaptosomale de 25 kD (SNAP-25).

Conclusions : Cet article confirme et développe les études précédentes suggérant que les gènes modèrent la réaction au traitement du TDAH. Les manifestations du TDAH ne sont pas unitaires mais reflètent à la fois les domaines du comportement et de l'apprentissage qui sont susceptibles d'être influencés par différents gènes. Les recherches futures devraient mettre l'accent sur des études de gène candidat et GWA (genome-wide association) sur de plus grands échantillons, sur la réduction des symptômes ainsi que l'apparition d'effets secondaires, et sur les réactions aux doses thérapeutiques entières pour évaluer les différences à la fois dans les gènes et dans les effets interactifs gène-dose.

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