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L’école maternelle

Petits, ce sont des enfants toujours en mouvement, qui n'arrivent pas à s'asseoir un moment à la demande de l’enseignant pour réaliser une tâche qui demande un minimum de concentration. Au début, ils semblent seulement plein d'énergie, infatigables, ils peuvent être habiles mais il est fréquent qu'ils aient continuellement des petits accidents par étourderie, par témérité et incapacité à mesurer les risques. Dans la cour de récréation on peut déjà remarquer qu’ils sont les plus actifs du groupe. Si on l’observe avec attention, on peut voir que ses activités sont assez désordonnées. Ce ne sont pas des enfants uniquement actifs et rapides comme il en existe, ceux-là ne terminent jamais ce qu'ils commencent. Ils grimpent sur la balançoire, en descendent sans prévenir, commencent à jouer au ballon puis l’abandonnent pour attraper un camion. Ils n’arrivent pas à rester longtemps dans un même groupe ni avec un même jouet. A la fin de la récréation, ils ont plus du mal que les autres à se calmer, ils donnent l’impression qu’il est impossible de freiner le moteur qui les tient constamment en éveil. Ils entrent en classe et vont et viennent d'un endroit à un autre au lieu de s'asseoir, et s'ils s'assoient, ils interrompent sans s'en rendre compte ce qu'ils sont supposés faire. Ce comportement est difficile à tolérer par les enseignants car il attire constamment l’attention. Ils ont l’impression que l'élève n’écoute pas et ils sont exaspérés par les perturbations qu'il produit dans la classe. Tous les enfants de la classe commencent à remarquer l’enfant, ils racontent à la maison qu’un de leur camarade n’est pas sage et désobéit, et cet enfant devient rapidement connu pour de tristes raisons. Quand le TDAH est sérieux ou s’accompagne d’un trouble d’opposition avec provocation ou d’un trouble du comportement, les plaintes augmentent car l’enfant peut se faire remarquer pour son agressivité, il pousse les autres, les mord, ne contrôle pas sa force et fait parfois mal aux autres enfants sans le vouloir. Cela peut aller jusqu’à des plaintes des autres parents à son sujet, qui demandent à l'école d'agir. Il n’est pas rare que dès le plus jeune âge, les autres parents demandent à ce que l’enfant soit exclu de l’école.

A ce moment-là, les enseignants peuvent croire que l’enfant est mal élevé, qu’il n’a pas de limites chez lui et ils commencent dans leur tête à rendre les parents responsables de la "mauvaise éducation" donnée à l’enfant. C’est le moment de ne pas tirer de conclusions hâtives, de se mettre en relation avec la famille et de conjuguer les efforts pour identifier ce qui se passe réellement (en ayant recours à des spécialistes si nécessaire) et trouver des solutions, de façon coordonnée entre l’école et la famille.

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